
Le quartier de Bongré est situé entre le camp militaire Sémou Jimite et la route nationale, le quartier Bongré a été occupé pour la première fois par l’administration coloniale en 1910. L’administration coloniale y avai implanté un centre d’essai pour la sélection de graines d’arachide destinées à la semence dans le bassin arachidier. . Et durant la deuxième guerre mondiale (1939-45), l’armée coloniale y installa une ferme d’embouche bovine et équine pour les troupes.
Bongré a été le théâtre de plusieurs activités. Avec Le cantonnement du marabout mouride Serigne Bachirou Mbacke q qui créa le fameux Toolu Serign bi et plutard les fermes de la Société Indigène de Prévoyance (SIP) du cercle de Kaolack qui, travaillait à l’amélioration des semences arachidière et au fonçage des puits.
La cohabitation avec la cité des employés de la SIP, des Salins du Sine Saloum, l’installation en ces mêmes lieux d’une mission catholique avec le College Pie XII firent de Bongré un site attractif pour l’habitat. Ainsi virent le jour cité des employés de la SIP et de la construction des bâtiments Paul Desachy , actuel Salins et la construction des premières habitations à loyer modérés (HLM) de KAOLACK .Ainsi est née la cité HLM LEOPOLD SEDAR SENGHOR L’inauguration de la 1re tranche et la pose de la première pierre de la 2è tranche seront faites en juillet 1962 par Abdou Diouf, alors Gouverneur du Sine Saloum, et la cité baptisée Cité Léopold Sédar Senghor
Il existe différentes version quant à l’origine du nom .
Selon une version le nom Bongré est adopté en 1958, d’une déformation de Bonnes Graines en référence à la ferme, idée par ailleurs confirmée par certains notables. Une autre version stipule que le nom proviendrait du fait des habitations en dur, les Kaolackois allaient y habiter de Bon Gré.
Un groupe scolaire y sera construit en 1960, regroupant une école des filles aujourd’hui Babacar Diop, une école des garçons aujourd’hui Mahawa Diouf (CEM Bongré) et le logement du directeur M. Rabéja, unique à l’époque pour les deux écoles. Ce logement deviendra par la suite l’Inspection de l’Enseignement Élémentaire.
C’est à partir de 1960 que l’OHLM construira une première tranche et une école Bongré cité aujourd’hui Ibrahima Fall.
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Le chef de quartier de Boustane administrait aussi Bongré, Issa Diouf puis Séga Diallo assumèrent cette double charge mais à partir du 1er Mai 1979, le quartier demandera et aura son propre chef de quartier du nom de Ahmet Saloum Diouf, Mahawa Ndour lui succédera ensuite Amadou Tidiane Mbengue puis Monsieur Yaffa. L’actuel Chef de quartier est Baye Yoro Diop, ancien colonel de l’Armée à la retraite.
D’autres édifices d’intérêt public seront successivement érigés pour améliorer le cadre de vie des populations
Sur le plan confessionnel
En 1958 déjà, la mosquée de Bongré est construite sur l’intiative de feu Boubabcar Sakho, de Ibrahima Sall ainsi que Aly Lô, à son érection, une prière a été dirigée par feu Abdoulaye Niass, fils de El H Ibrahima Niass. Depuis, elle s’est agrandie, à l’origine elle était en pailles puis en banco. Les populations versent régulièrement une cotisation de 500 frs chaque mois.
Pour la confession chrétienne la prière en semaine se fait dans la chapelle du Collége Pie XII qui était d’abord un Juvénat puis devenu un groupe scolaire important Le collège Pie XII a été créé en 1958 par monseigneur Théophile Cadox, préfet apostolique de Kaolack et premier évêque de la ville. Par la suite, le collège est géré par la mission du Sacré-Cœur où beaucoup de jeunes du quartier ont appris là-bas, c’est le lieu où loge l’archevêque de Kaolack.
Sur le Plan Sportif
En 1968, l’ASC Marine est créée et devint un centre de formation pour beaucoup de fille et de garçons de Bongré, avec divers sports nawetane dans lesquels l’équipe a excellé
La création du Village SOS dont la pose de la 1re pierre a été faite par le Président Abdou Diouf, et l’inauguration par son épouse en 1984 contribuera a l’education et a la sante des enfants et des famille de la cité
En 1992, Peulga est lotissé et devint plus tard le quartier Windi gui, auparavant c’était un village itinérant de bargers Peulh.
En 2009, Bongré compte sa première pouponnière La pouponnière Lamine Guèye accueille environ 30 enfants de 0 à 2 ans

Mosquée de Bongré